Mon nom est Nadja M et je suis artiste plasticienne. Je vis et travaille à Paris. Après une première carrière dans la publicité, j’ai choisi en 2018, de me consacrer entièrement à ma pratique artistique. Dès 2011, je me suis formée en cours du soir, à la peinture académique, au dessin morphologique et à la sculpture aux Beaux arts de la ville de Paris.
En parallèle, j’ai expérimenté en autodidacte les techniques mixtes, mon médium de prédilection. Très tôt, avec ma 1re série intitulée « Beast & beauty », j’ai éprouvé le besoin impérieux de distordre la réalité pour mieux me la réapproprier. Mon univers est ainsi peuplé de figures difformes, une armée de monstres élaborés à partir d’écorces, de fleurs séchées ou de laine de mouton.
Les courants artistiques qui m’inspirent sont les suivants : l’art « Dada » parce qu’il approche l’objet « art » avec humour et dérision et les nouveaux réalistes qui prônent le « recyclage poétique du réel urbain, industriel et publicitaire ».
Avec mes séries de collages, c’est le pop art et plus précisément le « pop feminism » qui sont à l’honneur. Pour « Candy faces » & « Mother nature », j’ai crée, à partir de magazines recyclés, des collages en assemblant des « morceaux de visages » ou des petits bouts de papier colorés comme on crée un puzzle. Ici, la nature colorée envahissante semble vouloir reprendre ses droits.
Quant à ma toute dernière série, « Freak’s parade », elle est un hommage au monde du cirque et des « Freak shows ». Ici, je travaille volontairement sur le « oversize » à la recherche d’une dysharmonie, un déséquilibre qui interpelle. Et parfois, je recouds par dessus, avec l’envie de réparer, créer un autre soi ou se « tisser » une nouvelle peau.